Rendre son éclat à une couverture remarquable dénaturée
L’actuelle résidence de la sous-préfecture est installée depuis 1851 dans un ancien hôtel particulier de style classique, construit par l’architecte lyonnais Jean-Antoine Morand en 1770. Ce nouveau propriétaire réalise d’importants travaux de réfection. Plusieurs campagnes de travaux sur les toitures se sont succédées depuis, toutefois la charpente demeure celle d’origine.
Le diagnostic sanitaire a permis d’identifier des mouvements anciens de déformation, aujourd’hui stabilisés. L’absence de désordre structurel majeur permet d’intervenir ici en conservation-restauration, avec un projet qui s’attache tout particulièrement à respecter les éléments anciens préservés. Un resuivi complet de la charpente permet d’intervenir ponctuellement en remplacement à l’identique des pièces trop altérées et d’agir sur la cohésion des assemblages.



Les travaux ont compris :
- la restauration en recherche de l’intégralité de la charpente, y compris renforcement structurel et mise en place de croix de St-André, et mise en place d’une isolation thermique en sous-face,
- une réfection intégrale à neuf de la couverture, en ardoises CUPA patrimoine 5mm posée au clou,
- une réfection de tous les ouvrages secondaires en cuivre, y compris les descentes EP et protection des lucarnes,
- la restauration des lucarnes et des corniches en pierre,
- la démolition de 2 cheminées parasites (pignon nord) et la restauration des 6 souches de cheminées anciennes en toiture,
- la restauration des menuiseries bois anciennes, avec intégration d’un vitrage feuillé de meilleure performance thermique.
Le chantier s’est déroulé en site occupé (résidence officielle de Mme la sous-préfete), et avec toutes les contraintes d’un site institutionnel en plan Vigipirate actif.


