Retrouver la splendeur d’une fabrique de jardin au cœur d’un parc d’agrément
Bâtis sur le site de l’ancienne chartreuse de Salette, ensemble conventuel médiéval de renom, le château, le parc (dans son aménagement actuel) et l’orangerie datent de la fin du XIXe siècle. Suite à la disparition de la toiture vers 1970, il ne restait que les quatre façades préservées avec des châssis de menuiserie sans vitrage. Une annexe technique est adossée au mur d’enceinte en façade nord, elle aussi dans un mauvais état. L’ensemble présente des désordres structurels et sanitaires importants et menacent ruine.


Édifiée vers 1870, l’orangerie reprend des archétypes classiques de ce type de programme pour sublimer le parc en bord de Rhône, en appui contre l’enceinte médiévale. Le maître d’ouvrage souhaitait réhabiliter cet ensemble pour pouvoir à nouveau exploiter l’orangerie, en lien avec le parc.
L’objectif de cette première tranche de travaux a été de restituer le clos-couvert de l’orangerie en respectant son fort intérêt patrimonial, tout en créant une toiture-terrasse accessible de qualité, avec la création d’un escalier contemporain adossé à la façade pignon nord aveugle. Les travaux ont également compris la consolidation structurelle et la réfection complète de l’annexe sur Rhône, et la restitution à neuf de l’intégralité des châssis vitrés, dans le respect des dispositions antérieures.


Le parc a lui fait l’objet d’une grande campagne de restauration en parallèle, menée par Frédéric Sichet, spécialiste des jardins Monument Historique.